La nouvelle Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) a précisé mercredi comment elle allait diffuser ses décisions et les avis d’expertise liés. Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la loi du 21 mai 2024, actant la fusion controversée entre deux organismes auparavant distincts : l’ASN, ancien « gendarme du nucléaire », et l’IRSN, spécialiste des expertises techniques.

Pourquoi cette fusion fait-elle débat ?

Il faut bien avouer que la fusion entre l’ASN et l’IRSN n’a pas fait l’unanimité. Syndicats et associations craignent notamment que cela nuise à l’information du public et brouille la frontière entre expertise technique et prise de décision.

Avant, les avis techniques de l’IRSN étaient souvent publiés avant même les décisions finales de l’ASN. Désormais, l’ASNR annonce que les décisions et avis techniques seront publiés simultanément dans la plupart des cas, directement sur son site Internet. Objectif affiché ? Renforcer la transparence tout en rassurant le public.

Comment la transparence sera-t-elle assurée ?

Pour les cas simples, les avis d’expertise accompagneront systématiquement la décision finale. Mais attention, il reste quelques subtilités. Par exemple, lorsque les décisions impliquent une consultation publique, les avis techniques seront publiés dès la phase de consultation, pour que chacun puisse comprendre les fondements des décisions proposées.

En parallèle, pour les dossiers complexes nécessitant plusieurs expertises, comme la réévaluation périodique de sûreté des installations nucléaires, l’ASNR s’engage à publier ces avis techniques rapidement après leur validation, généralement sous un mois. Même les avis non directement liés à une décision bénéficieront de ce rythme de publication.

Quelles conséquences pour le public ?

La fusion, voulue par l’Élysée pour simplifier et accélérer les processus décisionnels en pleine relance du nucléaire, continue d’alimenter les inquiétudes. Ces précisions sur les modes de communication sont donc essentielles pour rassurer ceux qui craignent une diminution de l’indépendance des expertises.

En synthèse, si l’objectif officiel est bien de « fluidifier » les prises de décisions, l’ASNR cherche aussi à prouver qu’elle reste fidèle à sa mission principale : informer clairement et efficacement le public tout en garantissant la sûreté nucléaire et la radioprotection.

Est-ce suffisant pour convaincre les sceptiques ?

Finalement, seul le temps dira si ces nouvelles mesures parviennent à répondre aux inquiétudes soulevées par la fusion. Mais une chose est sûre : la vigilance sur la transparence et l’indépendance de l’information restera forte dans les mois à venir.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

La nouvelle Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) a précisé mercredi comment elle allait diffuser ses décisions et les avis d’expertise liés. Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la loi du 21 mai 2024, actant la fusion controversée entre deux organismes auparavant distincts : l’ASN, ancien « gendarme du nucléaire », et l’IRSN, spécialiste des expertises techniques.

Pourquoi cette fusion fait-elle débat ?

Il faut bien avouer que la fusion entre l’ASN et l’IRSN n’a pas fait l’unanimité. Syndicats et associations craignent notamment que cela nuise à l’information du public et brouille la frontière entre expertise technique et prise de décision.

Avant, les avis techniques de l’IRSN étaient souvent publiés avant même les décisions finales de l’ASN. Désormais, l’ASNR annonce que les décisions et avis techniques seront publiés simultanément dans la plupart des cas, directement sur son site Internet. Objectif affiché ? Renforcer la transparence tout en rassurant le public.

Comment la transparence sera-t-elle assurée ?

Pour les cas simples, les avis d’expertise accompagneront systématiquement la décision finale. Mais attention, il reste quelques subtilités. Par exemple, lorsque les décisions impliquent une consultation publique, les avis techniques seront publiés dès la phase de consultation, pour que chacun puisse comprendre les fondements des décisions proposées.

En parallèle, pour les dossiers complexes nécessitant plusieurs expertises, comme la réévaluation périodique de sûreté des installations nucléaires, l’ASNR s’engage à publier ces avis techniques rapidement après leur validation, généralement sous un mois. Même les avis non directement liés à une décision bénéficieront de ce rythme de publication.

Quelles conséquences pour le public ?

La fusion, voulue par l’Élysée pour simplifier et accélérer les processus décisionnels en pleine relance du nucléaire, continue d’alimenter les inquiétudes. Ces précisions sur les modes de communication sont donc essentielles pour rassurer ceux qui craignent une diminution de l’indépendance des expertises.

En synthèse, si l’objectif officiel est bien de « fluidifier » les prises de décisions, l’ASNR cherche aussi à prouver qu’elle reste fidèle à sa mission principale : informer clairement et efficacement le public tout en garantissant la sûreté nucléaire et la radioprotection.

Est-ce suffisant pour convaincre les sceptiques ?

Finalement, seul le temps dira si ces nouvelles mesures parviennent à répondre aux inquiétudes soulevées par la fusion. Mais une chose est sûre : la vigilance sur la transparence et l’indépendance de l’information restera forte dans les mois à venir.

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