L’État annonce un changement dans les contrats des parcs éoliens offshores
Les éoliennes en mer se déploient très progressivement en France. Au large de Saint-Brieuc, Fécamp et Saint-Nazaire, les trois parcs offshores actuellement en service n’ont produit qu’une infime partie de l’électricité en 2024 : environ 4 TWh, soit 0,7 % du mix électrique métropolitain. Même sur l’ensemble de la production d’origine renouvelable (150 TWh pour 2024, un record en France), cette production reste marginale.
Cependant, en parallèle, la France est confronté au phénomène des heures à « prix négatifs », lorsque l’offre dépasse très largement la demande. Cela se est dû notamment au développement des énergies renouvelables, qui produisent en fonction de facteurs météorologiques et non pour répondre à un pic de consommation. Par conséquent, en 2024, la France a connu 359 heures à prix négatif. Le double par rapport à 2023 !
Des parcs éoliens intégrés au mécanisme d’ajustement
Or, les parcs éoliens offshores avaient préalablement signé des contrats en obligation d’achat. Cela les incitait à produire autant que possible, puisqu’ils bénéficiaient d’un prix de vente garanti, même lorsque les prix de marché sont faibles. Pour éviter cette situation et mieux contrôler la production électrique, le ministère de l’Énergie a donc annoncé une évolution dans les contrats avec les parcs éoliens offshores.
Désormais, ces contrats « permettent de solliciter l’arrêt de tout ou partie de la production du parc en période de prix négatifs » – les éoliennes terrestres sont soumises à des dispositions similaires intégrées à la loi de Finances 2025. Dans les faits, ces parcs éoliens sont intégrés au mécanisme d’ajustement de RTE et contribuent ainsi à la stabilisation du réseau en stoppant leur production.
Un premier essai a été mené sur le weekend du 10-11 mai, comme le révèle aujourd’hui le ministère. Les prix sur le marché spot étaient alors descendus jusqu’à -111 €/MWh.
Source : Connaissance des énergies
L’État annonce un changement dans les contrats des parcs éoliens offshores
Les éoliennes en mer se déploient très progressivement en France. Au large de Saint-Brieuc, Fécamp et Saint-Nazaire, les trois parcs offshores actuellement en service n’ont produit qu’une infime partie de l’électricité en 2024 : environ 4 TWh, soit 0,7 % du mix électrique métropolitain. Même sur l’ensemble de la production d’origine renouvelable (150 TWh pour 2024, un record en France), cette production reste marginale.
Cependant, en parallèle, la France est confronté au phénomène des heures à « prix négatifs », lorsque l’offre dépasse très largement la demande. Cela se est dû notamment au développement des énergies renouvelables, qui produisent en fonction de facteurs météorologiques et non pour répondre à un pic de consommation. Par conséquent, en 2024, la France a connu 359 heures à prix négatif. Le double par rapport à 2023 !
Des parcs éoliens intégrés au mécanisme d’ajustement
Or, les parcs éoliens offshores avaient préalablement signé des contrats en obligation d’achat. Cela les incitait à produire autant que possible, puisqu’ils bénéficiaient d’un prix de vente garanti, même lorsque les prix de marché sont faibles. Pour éviter cette situation et mieux contrôler la production électrique, le ministère de l’Énergie a donc annoncé une évolution dans les contrats avec les parcs éoliens offshores.
Désormais, ces contrats « permettent de solliciter l’arrêt de tout ou partie de la production du parc en période de prix négatifs » – les éoliennes terrestres sont soumises à des dispositions similaires intégrées à la loi de Finances 2025. Dans les faits, ces parcs éoliens sont intégrés au mécanisme d’ajustement de RTE et contribuent ainsi à la stabilisation du réseau en stoppant leur production.
Un premier essai a été mené sur le weekend du 10-11 mai, comme le révèle aujourd’hui le ministère. Les prix sur le marché spot étaient alors descendus jusqu’à -111 €/MWh.
Source : Connaissance des énergies