Ce mardi, le gouvernement de Pedro Sanchez vient de rendre public un rapport sur les causes du blackout espagnol vécu le 28 avril dernier. Ce jour-là, toute la péninsule ibérique avait soudainement été coupée du réseau peu après midi, alors que 15 GW de production électrique avait disparu en cinq secondes, soit 60 % de la consommation à cet instant de la journée.
Cette perte sèche avait provoqué un fort déséquilibre entre l’offre et la demande, puis finalement une coupure générale du courant pendant plusieurs heures. Si la piste de la cyberattaque avait rapidement été écartée, le gouvernement de Pedro Sanchez estimait que plusieurs semaines ou mois seraient nécessaires à l’analyse complète des données.
Moins de deux mois plus tard, ce rapport permet de mieux comprendre cette chute du réseau électrique ibérique.
L’enquête pointe une réaction en chaîne causé par des surtensions
Après le conseil des Ministres, la ministre de Transition écologique Sara Aagesen a détaillé les conclusions du rapport : « La coupure du 28 avril dernier a eu une origine multifactorielle, c’est-à-dire qu’une combinaison de facteurs a joué un rôle. » Plus précisément, il pointe le rôle de « surtensions » sur le réseau électrique entraînant la déconnexion de plusieurs sites de production, provoquant à son tour des déconnexions supplémentaires.
Le gouvernement estime que ce problème a été provoqué par une mauvaise anticipation de la production par Red Eléctrica, l’équivalent espagnol de RTE. « Le système ne disposait pas d’une capacité suffisante de contrôle de la tension ». Cependant, les producteurs d’électricité ne sortent pas indemnes de l’analyse du rapport. Ils sont accusés d’avoir déconnecté leurs centrales « de manière inappropriée » pour se protéger, quitte à arriver au « point de non-retour ». Le journal El Mundo précise même que des centrales conventionnelles à gaz n’ont pas joué leur rôle pour amortir la surtension.
Enfin, la ministre Sara Aagesen a annoncé que des « vulnérabilités » et des « carences » dans le système électrique espagnol avaient été identifiées et seront corrigées pour éviter qu’un tel événement puisse se reproduire.
Le coût estimé de ce blackout du 28 avril 2025 s’élève à 1,6 milliard d’euros.
Source : Ouest-France

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
Ce mardi, le gouvernement de Pedro Sanchez vient de rendre public un rapport sur les causes du blackout espagnol vécu le 28 avril dernier. Ce jour-là, toute la péninsule ibérique avait soudainement été coupée du réseau peu après midi, alors que 15 GW de production électrique avait disparu en cinq secondes, soit 60 % de la consommation à cet instant de la journée.
Cette perte sèche avait provoqué un fort déséquilibre entre l’offre et la demande, puis finalement une coupure générale du courant pendant plusieurs heures. Si la piste de la cyberattaque avait rapidement été écartée, le gouvernement de Pedro Sanchez estimait que plusieurs semaines ou mois seraient nécessaires à l’analyse complète des données.
Moins de deux mois plus tard, ce rapport permet de mieux comprendre cette chute du réseau électrique ibérique.
L’enquête pointe une réaction en chaîne causé par des surtensions
Après le conseil des Ministres, la ministre de Transition écologique Sara Aagesen a détaillé les conclusions du rapport : « La coupure du 28 avril dernier a eu une origine multifactorielle, c’est-à-dire qu’une combinaison de facteurs a joué un rôle. » Plus précisément, il pointe le rôle de « surtensions » sur le réseau électrique entraînant la déconnexion de plusieurs sites de production, provoquant à son tour des déconnexions supplémentaires.
Le gouvernement estime que ce problème a été provoqué par une mauvaise anticipation de la production par Red Eléctrica, l’équivalent espagnol de RTE. « Le système ne disposait pas d’une capacité suffisante de contrôle de la tension ». Cependant, les producteurs d’électricité ne sortent pas indemnes de l’analyse du rapport. Ils sont accusés d’avoir déconnecté leurs centrales « de manière inappropriée » pour se protéger, quitte à arriver au « point de non-retour ». Le journal El Mundo précise même que des centrales conventionnelles à gaz n’ont pas joué leur rôle pour amortir la surtension.
Enfin, la ministre Sara Aagesen a annoncé que des « vulnérabilités » et des « carences » dans le système électrique espagnol avaient été identifiées et seront corrigées pour éviter qu’un tel événement puisse se reproduire.
Le coût estimé de ce blackout du 28 avril 2025 s’élève à 1,6 milliard d’euros.
Source : Ouest-France

Article rédigé par Côme Tessier
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