RTE met en avant une demande électrique toujours stable associée à une forte production décarbonée
Ce mardi, le gestionnaire du réseau de transport de l’électricité en France a dévoilé son bilan électrique pour le premier semestre 2025. Selon ces chiffres publiés par RTE, la demande est restée particulièrement stable dans l’Hexagone au cours des six derniers mois. Ainsi, la consommation d’électricité reste à un niveau légèrement inférieur à celui de référence, avant la crise sanitaire liée au Covid-19. Elle était d’environ 6 % inférieure à la moyenne de 2014-2019, à 230,8 TWh – contre 230,2 TWh en 2024.
Dans le même temps, la production électrique était également sur des niveaux équivalents à ceux de 2024 et restent très largement décarbonée, à hauteur de 95 %. Cependant, l’hydroélectricité marque le pas (-17,4 %) en raison de conditions météorologiques moins favorables et a été compensée par les bonnes performances du solaire et du nucléaire (+ 3,5 et + 4,3 TWh).
Des prix négatifs plus fréquents… et un marché spot en hausse
Enfin, ce bilan électrique dressé par RTE s’intéresse aux conséquences sur les marchés de l’électricité. Or, si le record annuel de prix négatifs a été commenté et traduit la forte volatilité du marché spot, ce dernier a finalement suivi une trajectoire moyenne assez élevée. Selon RTE, le prix moyen au spot s’établit à 67 €/MWh pour le premier semestre 2025, conséquence de plusieurs vagues de froid et de prix du gaz en hausse. Malgré tout, le marché spot en France est l’un des plus compétitifs en Europe, avec l’Espagne.
Pour autant, les marchés à terme pour l’Hexagone ont assez clairement décrochés et affichent une baisse de 17 % environ, alors qu’ils sont en hausse dans plusieurs autres pays européens (Belgique, Italie, Allemagne, etc.). Par conséquent, l’écart avec ces pays s’accentuent. L’électricité en France coûte ainsi 24 €/MWh de moins qu’en Allemagne sur ce marché.
Enfin, la France est restée très nettement exportatrice d’électricité sur ce début d’année 2025, avec un solde positif de 37,6 TWh. Elle ne devrait pas battre le record de 2024 pour autant, du fait de la faiblesse de la production hydraulique actuelle.
Source : RTE

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
RTE met en avant une demande électrique toujours stable associée à une forte production décarbonée
Ce mardi, le gestionnaire du réseau de transport de l’électricité en France a dévoilé son bilan électrique pour le premier semestre 2025. Selon ces chiffres publiés par RTE, la demande est restée particulièrement stable dans l’Hexagone au cours des six derniers mois. Ainsi, la consommation d’électricité reste à un niveau légèrement inférieur à celui de référence, avant la crise sanitaire liée au Covid-19. Elle était d’environ 6 % inférieure à la moyenne de 2014-2019, à 230,8 TWh – contre 230,2 TWh en 2024.
Dans le même temps, la production électrique était également sur des niveaux équivalents à ceux de 2024 et restent très largement décarbonée, à hauteur de 95 %. Cependant, l’hydroélectricité marque le pas (-17,4 %) en raison de conditions météorologiques moins favorables et a été compensée par les bonnes performances du solaire et du nucléaire (+ 3,5 et + 4,3 TWh).
Des prix négatifs plus fréquents… et un marché spot en hausse
Enfin, ce bilan électrique dressé par RTE s’intéresse aux conséquences sur les marchés de l’électricité. Or, si le record annuel de prix négatifs a été commenté et traduit la forte volatilité du marché spot, ce dernier a finalement suivi une trajectoire moyenne assez élevée. Selon RTE, le prix moyen au spot s’établit à 67 €/MWh pour le premier semestre 2025, conséquence de plusieurs vagues de froid et de prix du gaz en hausse. Malgré tout, le marché spot en France est l’un des plus compétitifs en Europe, avec l’Espagne.
Pour autant, les marchés à terme pour l’Hexagone ont assez clairement décrochés et affichent une baisse de 17 % environ, alors qu’ils sont en hausse dans plusieurs autres pays européens (Belgique, Italie, Allemagne, etc.). Par conséquent, l’écart avec ces pays s’accentuent. L’électricité en France coûte ainsi 24 €/MWh de moins qu’en Allemagne sur ce marché.
Enfin, la France est restée très nettement exportatrice d’électricité sur ce début d’année 2025, avec un solde positif de 37,6 TWh. Elle ne devrait pas battre le record de 2024 pour autant, du fait de la faiblesse de la production hydraulique actuelle.
Source : RTE

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.