L’industrie européenne traverse une période délicate. Face à cette réalité, la France et l’Italie décident de jouer carte sur table et d’unir leurs forces. Jeudi prochain, les ministres français de l’Économie Eric Lombard et de l’Industrie Marc Ferracci accueilleront leur homologue italien des Entreprises, Adolfo Urso, à Paris. L’objectif ? Forger une stratégie commune pour défendre le fameux « made in Europe ».
Cette rencontre s’annonce stratégique pour l’avenir industriel du continent. En fait, on assiste à un véritable rapprochement franco-italien sur des dossiers industriels majeurs qui façonneront l’économie européenne de demain.
L’acier européen peut-il survivre à la pression internationale ?
Premier sujet brûlant sur la table : l’acier européen. Cette industrie fait face à ce que Bercy qualifie de « concurrence exacerbée » voire « déloyale », notamment de la part de la Chine et des États-Unis. La situation devient critique pour la survie même de ce secteur stratégique.
Heureusement, la Commission européenne prépare sa riposte. Elle compte présenter en septembre une proposition législative ambitieuse visant à réduire de plus de 50% les importations d’acier en Europe. Cette mesure passerait par différents outils commerciaux que la France soutient activement.
« L’objectif avec les Italiens, c’est de les rallier aux combats pour la protection des industries européennes, afin de pouvoir les porter conjointement avec eux à Bruxelles », expliquent les cabinets des deux ministres français.
L’automobile européenne trouvera-t-elle sa voie verte ?
L’industrie automobile constitue le second pilier de ces discussions. Paris et Rome partagent un « objectif commun » : « renforcer la demande pour les véhicules propres à contenu européen ». Cette approche révèle une stratégie réfléchie pour concilier transition écologique et souveraineté industrielle.
Les deux pays comptent également aborder la question épineuse de la « préférence européenne », particulièrement dans les marchés publics. Cette démarche pourrait donner un avantage concurrentiel non négligeable aux constructeurs du continent.
Le nucléaire peut-il réconcilier France et Italie ?
Surprise de taille : l’Italie se rapproche considérablement de la position française sur le nucléaire. Après des années de réticence, Rome souhaite relancer cette énergie et défend, comme la France, un traitement équitable entre nucléaire et énergies renouvelables dans la législation européenne.
« L’enjeu de compétitivité et de neutralité technologique est un des sujets sur lesquels on converge avec les Italiens », confirment les cabinets des ministres français. Cette convergence ouvre des perspectives intéressantes pour la politique énergétique européenne.
Quel cadre diplomatique pour cette coopération ?
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du traité du Quirinal, signé entre les deux pays en 2021. Ce document prévoit des rencontres annuelles entre ministres, institutionnalisant ainsi la coopération bilatérale.
Il faut rappeler que Giorgia Meloni et Emmanuel Macron avaient déjà affiché leur « engagement commun » et leurs « convergences fortes » lors d’un tête-à-tête début juin à Rome. Cette démarche visait à apaiser les tensions récentes, particulièrement exacerbées depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
« L’Italie se rapproche de plus en plus de la France sur un certain nombre de positions », estime Bercy. Cette évolution diplomatique pourrait bien changer la donne dans les négociations européennes.
Vers une Europe industrielle renforcée ?
En synthèse, cette rencontre franco-italienne dessine les contours d’une stratégie européenne plus affirmée. Entre protection de l’acier, promotion de l’automobile verte, relance du nucléaire et préférence européenne, les deux pays semblent déterminés à peser davantage dans les décisions bruxelloises.
L’union fait la force, dit-on. Dans un contexte de concurrence internationale féroce, cette alliance pourrait bien donner un second souffle à l’industrie européenne. Reste à voir si cette dynamique franco-italienne saura convaincre les autres partenaires européens de rejoindre ce mouvement de reconquête industrielle.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.
L’industrie européenne traverse une période délicate. Face à cette réalité, la France et l’Italie décident de jouer carte sur table et d’unir leurs forces. Jeudi prochain, les ministres français de l’Économie Eric Lombard et de l’Industrie Marc Ferracci accueilleront leur homologue italien des Entreprises, Adolfo Urso, à Paris. L’objectif ? Forger une stratégie commune pour défendre le fameux « made in Europe ».
Cette rencontre s’annonce stratégique pour l’avenir industriel du continent. En fait, on assiste à un véritable rapprochement franco-italien sur des dossiers industriels majeurs qui façonneront l’économie européenne de demain.
L’acier européen peut-il survivre à la pression internationale ?
Premier sujet brûlant sur la table : l’acier européen. Cette industrie fait face à ce que Bercy qualifie de « concurrence exacerbée » voire « déloyale », notamment de la part de la Chine et des États-Unis. La situation devient critique pour la survie même de ce secteur stratégique.
Heureusement, la Commission européenne prépare sa riposte. Elle compte présenter en septembre une proposition législative ambitieuse visant à réduire de plus de 50% les importations d’acier en Europe. Cette mesure passerait par différents outils commerciaux que la France soutient activement.
« L’objectif avec les Italiens, c’est de les rallier aux combats pour la protection des industries européennes, afin de pouvoir les porter conjointement avec eux à Bruxelles », expliquent les cabinets des deux ministres français.
L’automobile européenne trouvera-t-elle sa voie verte ?
L’industrie automobile constitue le second pilier de ces discussions. Paris et Rome partagent un « objectif commun » : « renforcer la demande pour les véhicules propres à contenu européen ». Cette approche révèle une stratégie réfléchie pour concilier transition écologique et souveraineté industrielle.
Les deux pays comptent également aborder la question épineuse de la « préférence européenne », particulièrement dans les marchés publics. Cette démarche pourrait donner un avantage concurrentiel non négligeable aux constructeurs du continent.
Le nucléaire peut-il réconcilier France et Italie ?
Surprise de taille : l’Italie se rapproche considérablement de la position française sur le nucléaire. Après des années de réticence, Rome souhaite relancer cette énergie et défend, comme la France, un traitement équitable entre nucléaire et énergies renouvelables dans la législation européenne.
« L’enjeu de compétitivité et de neutralité technologique est un des sujets sur lesquels on converge avec les Italiens », confirment les cabinets des ministres français. Cette convergence ouvre des perspectives intéressantes pour la politique énergétique européenne.
Quel cadre diplomatique pour cette coopération ?
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du traité du Quirinal, signé entre les deux pays en 2021. Ce document prévoit des rencontres annuelles entre ministres, institutionnalisant ainsi la coopération bilatérale.
Il faut rappeler que Giorgia Meloni et Emmanuel Macron avaient déjà affiché leur « engagement commun » et leurs « convergences fortes » lors d’un tête-à-tête début juin à Rome. Cette démarche visait à apaiser les tensions récentes, particulièrement exacerbées depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
« L’Italie se rapproche de plus en plus de la France sur un certain nombre de positions », estime Bercy. Cette évolution diplomatique pourrait bien changer la donne dans les négociations européennes.
Vers une Europe industrielle renforcée ?
En synthèse, cette rencontre franco-italienne dessine les contours d’une stratégie européenne plus affirmée. Entre protection de l’acier, promotion de l’automobile verte, relance du nucléaire et préférence européenne, les deux pays semblent déterminés à peser davantage dans les décisions bruxelloises.
L’union fait la force, dit-on. Dans un contexte de concurrence internationale féroce, cette alliance pourrait bien donner un second souffle à l’industrie européenne. Reste à voir si cette dynamique franco-italienne saura convaincre les autres partenaires européens de rejoindre ce mouvement de reconquête industrielle.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.