On se pose souvent la question : à combien nous reviendra l’électricité nucléaire dans les années à venir ? Cette interrogation devient centrale quand on sait qu’une révolution se prépare dans notre système énergétique. La commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de livrer des éléments rassurants sur les coûts de production du parc nucléaire d’EDF.
Que change la réforme de 2026 pour nos factures ?
L’année 2026 marquera une rupture dans notre paysage énergétique. Actuellement, on fonctionne avec un mécanisme appelé Arenh, négocié avec Bruxelles, qui contraint EDF à écouler une partie de son électricité à tarif préférentiel. Ce système tire sa révérence le 31 décembre 2025.
À partir du 1er janvier 2026, EDF retrouvera sa liberté commerciale totale sur les marchés. Cependant, cette autonomie s’accompagne d’un filet de sécurité pour les consommateurs : le Versement nucléaire universel (VNU). Ce dispositif prélèvera une taxe sur EDF si ses revenus nucléaires s’envolent, pour ensuite redistribuer ces sommes à l’ensemble des usagers.
L’objectif reste clair : garantir aux particuliers comme aux entreprises des tarifs stables, alignés sur les coûts réels de production de nos 57 réacteurs nucléaires, y compris le tout nouvel EPR de Flamanville.
Combien coûtera réellement le nucléaire français ?
Pour établir ces fameux seuils de taxation, la CRE a dû travailler sur une évaluation précise des coûts complets du nucléaire. Comme l’explique Emmanuelle Wargon, présidente de l’autorité : « il y a besoin d’un point de départ qui est le coût complet du nucléaire« .
Les chiffres révélés mardi dessinent un scenario plutôt favorable. La CRE estime le coût à 60,3 euros du MWh aux conditions économiques de 2026 pour la période 2026-2028. Sur l’horizon 2029-2031, ce montant grimpe à 63,4 euros du MWh.
En synthèse, ces évaluations restent largement inférieures aux projections d’EDF, qui tablait sur 79,6 euros pour la première période et 81,5 euros pour la seconde. Cette différence témoigne d’approches méthodologiques distinctes entre le producteur et son régulateur.
Pourquoi ces coûts demeurent-ils stables malgré l’inflation ?
On pourrait s’attendre à une flambée des coûts dans le contexte inflationniste actuel. Pourtant, les évaluations de la CRE pour 2026-2028 restent « très proches » de celles établies en 2023.
Cette stabilité s’explique par un jeu de compensation entre facteurs haussiers et baissiers. D’un côté, l’inflation pousse naturellement les coûts vers le haut. De l’autre, des « effets minorants » liés notamment à un raffinement méthodologique viennent équilibrer l’équation.
Cette maîtrise des coûts ouvre la voie à la fixation des seuils de taxation progressive d’EDF : 50% au premier palier, puis 90% au second niveau.
Quelles perspectives pour les consommateurs français ?
Ces estimations de la CRE dessinent un horizon plutôt optimiste pour les factures d’électricité des Français. Les coûts contenus du nucléaire devraient permettre de maintenir une certaine stabilité tarifaire, même dans un contexte de volatilité des marchés énergétiques européens.
Le nouveau dispositif qui entrera en vigueur en 2026 vise précisément à faire profiter tous les consommateurs des avantages économiques du parc nucléaire existant, tout en préservant la viabilité économique d’EDF sur les marchés libres.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.
On se pose souvent la question : à combien nous reviendra l’électricité nucléaire dans les années à venir ? Cette interrogation devient centrale quand on sait qu’une révolution se prépare dans notre système énergétique. La commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de livrer des éléments rassurants sur les coûts de production du parc nucléaire d’EDF.
Que change la réforme de 2026 pour nos factures ?
L’année 2026 marquera une rupture dans notre paysage énergétique. Actuellement, on fonctionne avec un mécanisme appelé Arenh, négocié avec Bruxelles, qui contraint EDF à écouler une partie de son électricité à tarif préférentiel. Ce système tire sa révérence le 31 décembre 2025.
À partir du 1er janvier 2026, EDF retrouvera sa liberté commerciale totale sur les marchés. Cependant, cette autonomie s’accompagne d’un filet de sécurité pour les consommateurs : le Versement nucléaire universel (VNU). Ce dispositif prélèvera une taxe sur EDF si ses revenus nucléaires s’envolent, pour ensuite redistribuer ces sommes à l’ensemble des usagers.
L’objectif reste clair : garantir aux particuliers comme aux entreprises des tarifs stables, alignés sur les coûts réels de production de nos 57 réacteurs nucléaires, y compris le tout nouvel EPR de Flamanville.
Combien coûtera réellement le nucléaire français ?
Pour établir ces fameux seuils de taxation, la CRE a dû travailler sur une évaluation précise des coûts complets du nucléaire. Comme l’explique Emmanuelle Wargon, présidente de l’autorité : « il y a besoin d’un point de départ qui est le coût complet du nucléaire« .
Les chiffres révélés mardi dessinent un scenario plutôt favorable. La CRE estime le coût à 60,3 euros du MWh aux conditions économiques de 2026 pour la période 2026-2028. Sur l’horizon 2029-2031, ce montant grimpe à 63,4 euros du MWh.
En synthèse, ces évaluations restent largement inférieures aux projections d’EDF, qui tablait sur 79,6 euros pour la première période et 81,5 euros pour la seconde. Cette différence témoigne d’approches méthodologiques distinctes entre le producteur et son régulateur.
Pourquoi ces coûts demeurent-ils stables malgré l’inflation ?
On pourrait s’attendre à une flambée des coûts dans le contexte inflationniste actuel. Pourtant, les évaluations de la CRE pour 2026-2028 restent « très proches » de celles établies en 2023.
Cette stabilité s’explique par un jeu de compensation entre facteurs haussiers et baissiers. D’un côté, l’inflation pousse naturellement les coûts vers le haut. De l’autre, des « effets minorants » liés notamment à un raffinement méthodologique viennent équilibrer l’équation.
Cette maîtrise des coûts ouvre la voie à la fixation des seuils de taxation progressive d’EDF : 50% au premier palier, puis 90% au second niveau.
Quelles perspectives pour les consommateurs français ?
Ces estimations de la CRE dessinent un horizon plutôt optimiste pour les factures d’électricité des Français. Les coûts contenus du nucléaire devraient permettre de maintenir une certaine stabilité tarifaire, même dans un contexte de volatilité des marchés énergétiques européens.
Le nouveau dispositif qui entrera en vigueur en 2026 vise précisément à faire profiter tous les consommateurs des avantages économiques du parc nucléaire existant, tout en préservant la viabilité économique d’EDF sur les marchés libres.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.