Depuis son discours de Belfort, Emmanuel Macron a officiellement remis la France dans une stratégie énergétique basée sur une forte relance du nucléaire. Entre 6 et 14 nouveaux réacteurs nucléaires – de type EPR2 – doivent ainsi être construits dans les prochaines années.
Mais cela risque de prendre du temps. Le nouvel EPR de Flamanville monte tout juste en puissance depuis la fin de l’année 2024. Le prochain EPR de nouvelle génération est désormais prévu pour 2038.
Une filière nucléaire française pour maîtriser les coûts ?
Ce mardi 10 juin, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie Marc Ferracci a cependant annoncé vouloir « se projeter dans les prochaines décennies » tout en soulignant la nécessité de « maîtriser les coûts » et les délais pour le nucléaire. Pour y parvenir, le gouvernement a signé un contrat de filière nucléaire pour les trois prochaines années.
Un contrat de filière est un engagement entre une filière et l’État sur des engagements réciproques. En l’occurrence, la filière nucléaire s’engage sur une maîtrise de ses engagements opérationnels (au niveau des délais par exemple), tandis que l’État soutiendra le développement de l’emploi et des compétences nécessaires – environ 100 000 emplois directs seront nécessaires en 10 ans. La filière souhaite par ailleurs féminiser la profession, encore en deçà de l’industrie en général, à 24 % seulement.
D’autres engagements concernent la recherche, la gestion des déchets ou encore l’adaptation au changement climatique.
Néanmoins, ce contrat ne précise pas les conditions financières de cette relance. Il s’agit là d’une des missions prioritaires du nouveau PDG d’EDF, Bernard Fontana. Un programme de financement doit être présenté et validé courant 2026 au plus tard. En janvier, la Cour des comptes estimait que la relance du nucléaire coûterait environ 80 milliards aux conditions de 2023.
Source : BFM TV

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
Depuis son discours de Belfort, Emmanuel Macron a officiellement remis la France dans une stratégie énergétique basée sur une forte relance du nucléaire. Entre 6 et 14 nouveaux réacteurs nucléaires – de type EPR2 – doivent ainsi être construits dans les prochaines années.
Mais cela risque de prendre du temps. Le nouvel EPR de Flamanville monte tout juste en puissance depuis la fin de l’année 2024. Le prochain EPR de nouvelle génération est désormais prévu pour 2038.
Une filière nucléaire française pour maîtriser les coûts ?
Ce mardi 10 juin, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie Marc Ferracci a cependant annoncé vouloir « se projeter dans les prochaines décennies » tout en soulignant la nécessité de « maîtriser les coûts » et les délais pour le nucléaire. Pour y parvenir, le gouvernement a signé un contrat de filière nucléaire pour les trois prochaines années.
Un contrat de filière est un engagement entre une filière et l’État sur des engagements réciproques. En l’occurrence, la filière nucléaire s’engage sur une maîtrise de ses engagements opérationnels (au niveau des délais par exemple), tandis que l’État soutiendra le développement de l’emploi et des compétences nécessaires – environ 100 000 emplois directs seront nécessaires en 10 ans. La filière souhaite par ailleurs féminiser la profession, encore en deçà de l’industrie en général, à 24 % seulement.
D’autres engagements concernent la recherche, la gestion des déchets ou encore l’adaptation au changement climatique.
Néanmoins, ce contrat ne précise pas les conditions financières de cette relance. Il s’agit là d’une des missions prioritaires du nouveau PDG d’EDF, Bernard Fontana. Un programme de financement doit être présenté et validé courant 2026 au plus tard. En janvier, la Cour des comptes estimait que la relance du nucléaire coûterait environ 80 milliards aux conditions de 2023.
Source : BFM TV

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.