90 % d’émissions carbone en moins en 2040 : l’UE assouplit sa feuille de route

Dans l’attente de la proposition officielle de la Commission européenne sur l’objectif de baisse des émissions de CO2 pour 2040, le commissaire au Climat Wopke Hoekstra aurait dévoilé la semaine dernière, lors d’une réunion à huis clos, plusieurs éléments de la prochaine feuille de route pour atteindre la neutralité carbone sur le continent.

Des objectifs plus flexibles pour les industriels

Ainsi, l’UE devrait bien s’en tenir à sa proposition de réduction nette de 90 % des émissions carbone en 2040 par rapport à 1990, afin de s’approcher de la neutralité carbone pour 2050. Néanmoins, la Commission envisagerait d’introduire des mesures de flexibilité pour préserver certains secteurs économiques.

Dans un contexte plus difficile pour les politiques climatiques, elle souhaite réduire la pression sur les industries européennes. Au sein des 27, l’Italie et la République tchèque auraient des réserves sur les répercussions économiques d’un objectif strict de 90 %. L’Allemagne, pour sa part, souhaite pouvoir recourir aux crédits carbone pour compenser une partie de ces 90 %.

Cette option pourrait être retenue par la Commission européenne pour les industries nationales. Elles bénéficieraient ainsi d’objectifs moins élevés, en échange d’achat de crédits carbone internationaux.

Une centaine d’entreprises demandent un cap plus clair avant la Cop30

Pourtant, toutes les entreprises ne semblent pas favorables à un tel assouplissement. Une centaine d’entreprises dont EDF, Leroy Merlin ou encore Ikea ont publié la semaine dernière une lettre ouverte défendant des objectifs plus ambitieux. Ils affirment notamment que « 90 % devraient être considérés comme une ambition minimale et non comme un plafond ».

Les signataires estiment qu’une politique climatique forte stimulera les investissements et la transition énergétique. Sans ces signaux clairs ni cette visibilité, ils craignent un retard dans l’électrification, qui doit atteindre « 60 % en 2050 » et plafonne à 23 % selon la directrice Europe de Schneider Electric citée par Ouest-France.

Source : La Tribune

90 % d’émissions carbone en moins en 2040 : l’UE assouplit sa feuille de route

Dans l’attente de la proposition officielle de la Commission européenne sur l’objectif de baisse des émissions de CO2 pour 2040, le commissaire au Climat Wopke Hoekstra aurait dévoilé la semaine dernière, lors d’une réunion à huis clos, plusieurs éléments de la prochaine feuille de route pour atteindre la neutralité carbone sur le continent.

Des objectifs plus flexibles pour les industriels

Ainsi, l’UE devrait bien s’en tenir à sa proposition de réduction nette de 90 % des émissions carbone en 2040 par rapport à 1990, afin de s’approcher de la neutralité carbone pour 2050. Néanmoins, la Commission envisagerait d’introduire des mesures de flexibilité pour préserver certains secteurs économiques.

Dans un contexte plus difficile pour les politiques climatiques, elle souhaite réduire la pression sur les industries européennes. Au sein des 27, l’Italie et la République tchèque auraient des réserves sur les répercussions économiques d’un objectif strict de 90 %. L’Allemagne, pour sa part, souhaite pouvoir recourir aux crédits carbone pour compenser une partie de ces 90 %.

Cette option pourrait être retenue par la Commission européenne pour les industries nationales. Elles bénéficieraient ainsi d’objectifs moins élevés, en échange d’achat de crédits carbone internationaux.

Une centaine d’entreprises demandent un cap plus clair avant la Cop30

Pourtant, toutes les entreprises ne semblent pas favorables à un tel assouplissement. Une centaine d’entreprises dont EDF, Leroy Merlin ou encore Ikea ont publié la semaine dernière une lettre ouverte défendant des objectifs plus ambitieux. Ils affirment notamment que « 90 % devraient être considérés comme une ambition minimale et non comme un plafond ».

Les signataires estiment qu’une politique climatique forte stimulera les investissements et la transition énergétique. Sans ces signaux clairs ni cette visibilité, ils craignent un retard dans l’électrification, qui doit atteindre « 60 % en 2050 » et plafonne à 23 % selon la directrice Europe de Schneider Electric citée par Ouest-France.

Source : La Tribune

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