On connaissait déjà l’arlésienne, ce personnage qui se fait attendre et n’apparaît jamais. Pourra-t-on bientôt y ajouter la flamanvillaise – le gentilé issu de Flamanville ? La construction d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération, l’EPR de Flamanville, avait déjà été emmaillée de nombreux contretemps et retards.
Son démarrage courant 2024, dont l’étape cruciale du couplage au réseau avant l’hiver, n’a pas vraiment changé la donné. Sa mise en fonctionnement progressive reste un sujet de tensions et d’attentes.
En effet, depuis plusieurs mois, EDF doit faire face à de nouvelles déconvenues et plusieurs arrêts prolongés. Ce dimanche, l’énergéticien public a même annoncé un délai supplémentaire pour son réacteur, contraint à l’arrêt depuis le 17 juin. Le redémarrage a finalement été repoussé du 1er octobre au 17 octobre.
Des soupapes surveillées
Pourquoi le réacteur de Flamanville est-il à l’arrêt ? Début 2025, le réacteur a tout d’abord été stoppé pour divers aléas techniques, notamment au niveau d’une turbine. Ces événements étaient attendus et prévisibles pour le premier démarrage d’un tel réacteur, au cours duquel plus de 1 500 critères sont testés.
Cependant, depuis cet été, EDF aurait rencontré d’autres difficultés au niveau des soupapes placées au sommet du pressuriseur. Elles ne répondraient pas entièrement aux attentes de garantie d’étanchéité. L’exploitant de la centrale nucléaire souhaite donc mener une « opération de contrôle et de maintenance préventive sur une soupape de protection du circuit primaire principal », forçant la mise à l’arrêt du réacteur.
Un planning révisé
Face aux retards cumulés, EDF a modifié son calendrier pour Flamanville-3. Initialement, EDF visait un fonctionnement à pleine puissance de son réacteur EPR de 1600 MW au cours de l’été 2025. Désormais, il espère atteindre une production maximale à Flamanville avant la fin de l’automne, dans les trois prochains mois.
Le réacteur est en arrêt forcé depuis le 17 juin dernier.
Source : Sud-Ouest

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
On connaissait déjà l’arlésienne, ce personnage qui se fait attendre et n’apparaît jamais. Pourra-t-on bientôt y ajouter la flamanvillaise – le gentilé issu de Flamanville ? La construction d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération, l’EPR de Flamanville, avait déjà été emmaillée de nombreux contretemps et retards.
Son démarrage courant 2024, dont l’étape cruciale du couplage au réseau avant l’hiver, n’a pas vraiment changé la donné. Sa mise en fonctionnement progressive reste un sujet de tensions et d’attentes.
En effet, depuis plusieurs mois, EDF doit faire face à de nouvelles déconvenues et plusieurs arrêts prolongés. Ce dimanche, l’énergéticien public a même annoncé un délai supplémentaire pour son réacteur, contraint à l’arrêt depuis le 17 juin. Le redémarrage a finalement été repoussé du 1er octobre au 17 octobre.
Des soupapes surveillées
Pourquoi le réacteur de Flamanville est-il à l’arrêt ? Début 2025, le réacteur a tout d’abord été stoppé pour divers aléas techniques, notamment au niveau d’une turbine. Ces événements étaient attendus et prévisibles pour le premier démarrage d’un tel réacteur, au cours duquel plus de 1 500 critères sont testés.
Cependant, depuis cet été, EDF aurait rencontré d’autres difficultés au niveau des soupapes placées au sommet du pressuriseur. Elles ne répondraient pas entièrement aux attentes de garantie d’étanchéité. L’exploitant de la centrale nucléaire souhaite donc mener une « opération de contrôle et de maintenance préventive sur une soupape de protection du circuit primaire principal », forçant la mise à l’arrêt du réacteur.
Un planning révisé
Face aux retards cumulés, EDF a modifié son calendrier pour Flamanville-3. Initialement, EDF visait un fonctionnement à pleine puissance de son réacteur EPR de 1600 MW au cours de l’été 2025. Désormais, il espère atteindre une production maximale à Flamanville avant la fin de l’automne, dans les trois prochains mois.
Le réacteur est en arrêt forcé depuis le 17 juin dernier.
Source : Sud-Ouest

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.