Où en est vraiment l’EPR de Flamanville aujourd’hui ?

On assiste à une progression notable pour le fameux réacteur normand. Mercredi dernier, EDF a communiqué une avancée majeure : Flamanville 3 a fonctionné pour la première fois à 80% de sa capacité. Cette étape marque une accélération vers l’objectif annoncé par l’électricien, qui vise la pleine puissance d’ici la fin de l’automne.

Sébastien Miossec, directeur délégué production d’EDF, a exprimé sa satisfaction lors d’un échange avec la presse. Le réacteur a pu atteindre ce palier de puissance en tout début d’après-midi. Pour comprendre cette montée en charge, il faut rappeler qu’en octobre dernier, le réacteur de nouvelle génération a été reconnecté au réseau électrique après quatre mois d’interruption.

Les essais menés depuis cette reconnexion, réalisés initialement à 60% de puissance, se sont révélés satisfaisants selon l’électricien. Cette validation a permis de franchir ce premier palier et de donner le feu vert à cette montée à 80%, explique le responsable.

Quelles sont les prochaines étapes avant la puissance maximale ?

Les équipes techniques d’EDF vont désormais conduire différentes séries d’essais à ce nouveau palier de 80%. Une fois ces tests validés, l’entreprise devra solliciter l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), le gendarme des installations nucléaires françaises. L’objectif reste d’atteindre le niveau de puissance maximum toujours avant la fin de l’automne 2025, confirme le responsable.

Cette progression s’inscrit dans un calendrier précis. En août dernier, EDF avait déjà repoussé son estimation initiale, évoquant une pleine puissance avant la fin de l’automne au lieu de la fin de l’été comme espéré auparavant. On constate donc un ajustement progressif des prévisions en fonction des contraintes techniques rencontrées.

Pourquoi un arrêt d’un an est-il déjà programmé ?

Paradoxalement, alors même que le réacteur n’a pas encore atteint sa pleine capacité, EDF annonce déjà un arrêt d’ampleur. Cette première visite complète débutera le 26 septembre 2026 et s’étalera sur 350 jours. Cela s’explique par des obligations réglementaires strictes.

Durant cet arrêt, de nombreux contrôles et tests devront être réalisés sur cette nouvelle installation. Le couvercle de l’immense cuve, concerné par des anomalies connues de longue date, sera remplacé. Le changement du couvercle, réalisé à la demande du gendarme de la sûreté, constitue une opération qui a déjà été effectuée dans le passé du parc nucléaire et qu’EDF maîtrise selon M. Miossec.

La visite complète sera également l’occasion de renouveler le combustible d’uranium. Elle revêt un caractère réglementaire incontournable.

Une incertitude demeure sur la puissance finale

Un flou subsiste sur la puissance exacte que pourra atteindre le réacteur. En théorie, l’EPR devrait pouvoir générer 1.620 mégawatts (MW). Pourtant, en août dernier, EDF évoquait plutôt une puissance de 1.585 MW, soit 35 MW de moins que la capacité théorique.

L’électricien justifie cet écart par un défaut de fabrication sur les soudures de certains tuyaux du circuit secondaire, détecté avant même le démarrage du réacteur. Ces anomalies obligent à limiter légèrement la puissance pour garantir la sûreté de l’installation.

Interrogé sur ce point mercredi, Sébastien Miossec s’est montré évasif. Il a simplement indiqué qu’EDF cherchait toujours à optimiser la puissance et qu’on en saurait davantage à l’issue des essais actuels. Le verdict définitif devrait donc tomber dans les prochaines semaines, une fois tous les tests finalisés.

Ce qu’il faut retenir de cette montée en puissance

Finalement, l’EPR de Flamanville franchit une nouvelle étape décisive avec ce palier à 80% de sa capacité. Plus globalement, cette progression confirme la trajectoire – certes retardée mais désormais bien engagée – vers la pleine puissance attendue avant Noël. Les équipes techniques poursuivent méthodiquement les essais sous le contrôle rigoureux de l’ASNR. Si l’incertitude sur la puissance finale demeure, on saura dans les prochaines semaines si ce réacteur de nouvelle génération atteint effectivement les performances promises. Un enjeu stratégique pour EDF et pour l’avenir du nucléaire français, avant l’inévitable arrêt réglementaire prévu en 2026.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

Où en est vraiment l’EPR de Flamanville aujourd’hui ?

On assiste à une progression notable pour le fameux réacteur normand. Mercredi dernier, EDF a communiqué une avancée majeure : Flamanville 3 a fonctionné pour la première fois à 80% de sa capacité. Cette étape marque une accélération vers l’objectif annoncé par l’électricien, qui vise la pleine puissance d’ici la fin de l’automne.

Sébastien Miossec, directeur délégué production d’EDF, a exprimé sa satisfaction lors d’un échange avec la presse. Le réacteur a pu atteindre ce palier de puissance en tout début d’après-midi. Pour comprendre cette montée en charge, il faut rappeler qu’en octobre dernier, le réacteur de nouvelle génération a été reconnecté au réseau électrique après quatre mois d’interruption.

Les essais menés depuis cette reconnexion, réalisés initialement à 60% de puissance, se sont révélés satisfaisants selon l’électricien. Cette validation a permis de franchir ce premier palier et de donner le feu vert à cette montée à 80%, explique le responsable.

Quelles sont les prochaines étapes avant la puissance maximale ?

Les équipes techniques d’EDF vont désormais conduire différentes séries d’essais à ce nouveau palier de 80%. Une fois ces tests validés, l’entreprise devra solliciter l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), le gendarme des installations nucléaires françaises. L’objectif reste d’atteindre le niveau de puissance maximum toujours avant la fin de l’automne 2025, confirme le responsable.

Cette progression s’inscrit dans un calendrier précis. En août dernier, EDF avait déjà repoussé son estimation initiale, évoquant une pleine puissance avant la fin de l’automne au lieu de la fin de l’été comme espéré auparavant. On constate donc un ajustement progressif des prévisions en fonction des contraintes techniques rencontrées.

Pourquoi un arrêt d’un an est-il déjà programmé ?

Paradoxalement, alors même que le réacteur n’a pas encore atteint sa pleine capacité, EDF annonce déjà un arrêt d’ampleur. Cette première visite complète débutera le 26 septembre 2026 et s’étalera sur 350 jours. Cela s’explique par des obligations réglementaires strictes.

Durant cet arrêt, de nombreux contrôles et tests devront être réalisés sur cette nouvelle installation. Le couvercle de l’immense cuve, concerné par des anomalies connues de longue date, sera remplacé. Le changement du couvercle, réalisé à la demande du gendarme de la sûreté, constitue une opération qui a déjà été effectuée dans le passé du parc nucléaire et qu’EDF maîtrise selon M. Miossec.

La visite complète sera également l’occasion de renouveler le combustible d’uranium. Elle revêt un caractère réglementaire incontournable.

Une incertitude demeure sur la puissance finale

Un flou subsiste sur la puissance exacte que pourra atteindre le réacteur. En théorie, l’EPR devrait pouvoir générer 1.620 mégawatts (MW). Pourtant, en août dernier, EDF évoquait plutôt une puissance de 1.585 MW, soit 35 MW de moins que la capacité théorique.

L’électricien justifie cet écart par un défaut de fabrication sur les soudures de certains tuyaux du circuit secondaire, détecté avant même le démarrage du réacteur. Ces anomalies obligent à limiter légèrement la puissance pour garantir la sûreté de l’installation.

Interrogé sur ce point mercredi, Sébastien Miossec s’est montré évasif. Il a simplement indiqué qu’EDF cherchait toujours à optimiser la puissance et qu’on en saurait davantage à l’issue des essais actuels. Le verdict définitif devrait donc tomber dans les prochaines semaines, une fois tous les tests finalisés.

Ce qu’il faut retenir de cette montée en puissance

Finalement, l’EPR de Flamanville franchit une nouvelle étape décisive avec ce palier à 80% de sa capacité. Plus globalement, cette progression confirme la trajectoire – certes retardée mais désormais bien engagée – vers la pleine puissance attendue avant Noël. Les équipes techniques poursuivent méthodiquement les essais sous le contrôle rigoureux de l’ASNR. Si l’incertitude sur la puissance finale demeure, on saura dans les prochaines semaines si ce réacteur de nouvelle génération atteint effectivement les performances promises. Un enjeu stratégique pour EDF et pour l’avenir du nucléaire français, avant l’inévitable arrêt réglementaire prévu en 2026.

Article rédigé par Guillaume Sagliet

Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.

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