Le ministre de l’Énergie craint un arrêt des investissements dans les renouvelables
Alors que la loi « Gremillet » retourne au Sénat ce mardi, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie a répondu au micro de Cnews et Europe 1 ce matin sur la programmation énergétique française défendue par le gouvernement Bayrou. Il a notamment souligné l’importance de ne pas imposer de moratoire sur les énergies éoliennes et solaires en France afin de préserver la filière et les nombreux emplois liés. « Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d’abord un moratoire sur l’emploi. Ça veut dire plein de projets d’investissement qui vont s’arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier. »
Un gouvernement divisé sur le futur mix énergétique du pays ?
Marc Ferracci a ainsi exprimé son désaccord avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en soulignant qu’il avait lui-même « défendu les éoliennes par le passé lorsqu’il était président du conseil général de Vendée ». La ministre de la Transition écologique (également ministre de l’Énergie dans les gouvernements précédents) Agnès Pannier-Runacher avait aussi exprimé son opposition à un arrêt du développement de l’éolien et du photovoltaïque ce weekend, estimant que son gouvernement avait « une position très claire sur les énergies renouvelables en disant qu’on en a besoin ».
Dans cette même interview, le ministre de l’Énergie a défendu les éoliennes en mer – qui représentent environ 8000 emplois locaux, en particulier dans les ports de Saint-Nazaire, Cherbourg et Le Havre. Il plaide pour la fin de la « guerre de religion » entre les partisans des renouvelables et ceux favorables au nucléaire, préférant la « souveraineté énergétique. Le sujet c’est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi ce que je veux c’est qu’on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons », a-t-il conclu.
Une PPE toujours en attente
Alors que le projet de loi « Gremillet » poursuit sa navette parlementaire entre le Sénat et l’Assemblée, le gouvernement devrait publier prochainement la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie. Celle-ci est attendue avant la fin de l’été. Elle doit notamment établir les derniers arbitrages quant au déploiement du photovoltaïque et de l’éolien terrestre et maritime en France.

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.
Le ministre de l’Énergie craint un arrêt des investissements dans les renouvelables
Alors que la loi « Gremillet » retourne au Sénat ce mardi, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie a répondu au micro de Cnews et Europe 1 ce matin sur la programmation énergétique française défendue par le gouvernement Bayrou. Il a notamment souligné l’importance de ne pas imposer de moratoire sur les énergies éoliennes et solaires en France afin de préserver la filière et les nombreux emplois liés. « Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d’abord un moratoire sur l’emploi. Ça veut dire plein de projets d’investissement qui vont s’arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier. »
Un gouvernement divisé sur le futur mix énergétique du pays ?
Marc Ferracci a ainsi exprimé son désaccord avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en soulignant qu’il avait lui-même « défendu les éoliennes par le passé lorsqu’il était président du conseil général de Vendée ». La ministre de la Transition écologique (également ministre de l’Énergie dans les gouvernements précédents) Agnès Pannier-Runacher avait aussi exprimé son opposition à un arrêt du développement de l’éolien et du photovoltaïque ce weekend, estimant que son gouvernement avait « une position très claire sur les énergies renouvelables en disant qu’on en a besoin ».
Dans cette même interview, le ministre de l’Énergie a défendu les éoliennes en mer – qui représentent environ 8000 emplois locaux, en particulier dans les ports de Saint-Nazaire, Cherbourg et Le Havre. Il plaide pour la fin de la « guerre de religion » entre les partisans des renouvelables et ceux favorables au nucléaire, préférant la « souveraineté énergétique. Le sujet c’est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi ce que je veux c’est qu’on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons », a-t-il conclu.
Une PPE toujours en attente
Alors que le projet de loi « Gremillet » poursuit sa navette parlementaire entre le Sénat et l’Assemblée, le gouvernement devrait publier prochainement la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie. Celle-ci est attendue avant la fin de l’été. Elle doit notamment établir les derniers arbitrages quant au déploiement du photovoltaïque et de l’éolien terrestre et maritime en France.

Article rédigé par Côme Tessier
Rédacteur web pour Collectif Énergie, je m’évertue à glisser des touches sportives ou des notes sucrées pour rendre plus accessibles les sujets liés à l’énergie. Sans jamais oublier de traquer les doubles espaces qui perturbent la lecture.