Pourquoi EDF transforme-t-il le site de Cordemais ?
EDF l’a confirmé : une nouvelle page va s’écrire à Cordemais. Le groupe prévoit d’implanter d’ici fin 2028 une usine de tuyauteries nucléaires sur le site même de l’ancienne centrale à charbon. En clair, on passe du charbon au nucléaire, avec une volonté affichée de maintenir une activité industrielle locale forte.
Cette nouvelle installation, portée par Framatome (la filiale nucléaire d’EDF), devrait créer jusqu’à 200 emplois à terme. Actuellement, des études sont en cours pour définir les contours du projet. L’objectif ? S’assurer que l’usine s’intègre bien dans le paysage local tout en répondant aux besoins industriels liés au nucléaire.
Que devient l’ancienne centrale thermique ?
La centrale de Cordemais était l’une des dernières en France à fonctionner au charbon, avec celle de Saint-Avold. Mais le compte à rebours est lancé : EDF prévoit de fermer les deux dernières unités encore en service (les unités 4 et 5) d’ici le 31 mars 2027.
Il faut bien avouer que cette décision n’est pas une surprise. Depuis la loi énergie-climat de 2019, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Dans ce contexte, dire adieu au charbon était inévitable. EDF précise d’ailleurs qu’il s’agit d’une démarche conforme à cette loi, et affirme qu’un accompagnement personnalisé sera proposé aux salariés concernés par la fermeture.
Pourquoi EDF abandonne-t-il le projet Ecocombust ?
Avant de choisir l’option nucléaire, EDF avait envisagé de transformer la centrale en une installation fonctionnant à la biomasse. Ce projet, baptisé Ecocombust, visait à recycler la centrale dans une optique plus verte. Mais en septembre 2024, le groupe a jeté l’éponge. Motif invoqué : les conditions techniques et économiques ne permettaient pas de concrétiser le projet. Trop complexe, trop coûteux ? En tout cas, pas assez solide pour aller jusqu’au bout.
C’est dans ce contexte que la création d’une usine de tuyauteries nucléaires est apparue comme une solution plus viable, à la fois industrielle et stratégique.
Que disent les syndicats ?
Tout le monde n’est pas du même avis. La FNME-CGT, syndicat de l’énergie, ne mâche pas ses mots. Pour eux, cette transition est un coup dur pour les salariés et les territoires concernés. Ils dénoncent un manque de perspectives locales claires pour les travailleurs, et parlent d’ »avenir brisé » pour plusieurs dizaines de familles.
La critique ne s’arrête pas là. Selon la CGT, EDF fait une erreur stratégique en fermant une centrale pilotable – c’est-à-dire capable de produire de l’électricité de manière flexible selon les besoins. Ce type d’installation est précieux pour sécuriser l’approvisionnement, surtout dans l’Ouest, une région déjà marquée par de fréquentes coupures d’électricité. Pour le syndicat, la situation pourrait donc empirer.
En synthèse, que faut-il retenir ?
EDF tourne définitivement la page du charbon à Cordemais, en ligne avec la politique climatique française. Si le projet Ecocombust a été abandonné, c’est finalement une usine liée au nucléaire qui va prendre le relais. De quoi créer des emplois, certes, mais pas sans tensions sociales. Entre enjeux écologiques, défis économiques et craintes syndicales, la mutation du site de Cordemais illustre bien la complexité de la transition énergétique.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.
Pourquoi EDF transforme-t-il le site de Cordemais ?
EDF l’a confirmé : une nouvelle page va s’écrire à Cordemais. Le groupe prévoit d’implanter d’ici fin 2028 une usine de tuyauteries nucléaires sur le site même de l’ancienne centrale à charbon. En clair, on passe du charbon au nucléaire, avec une volonté affichée de maintenir une activité industrielle locale forte.
Cette nouvelle installation, portée par Framatome (la filiale nucléaire d’EDF), devrait créer jusqu’à 200 emplois à terme. Actuellement, des études sont en cours pour définir les contours du projet. L’objectif ? S’assurer que l’usine s’intègre bien dans le paysage local tout en répondant aux besoins industriels liés au nucléaire.
Que devient l’ancienne centrale thermique ?
La centrale de Cordemais était l’une des dernières en France à fonctionner au charbon, avec celle de Saint-Avold. Mais le compte à rebours est lancé : EDF prévoit de fermer les deux dernières unités encore en service (les unités 4 et 5) d’ici le 31 mars 2027.
Il faut bien avouer que cette décision n’est pas une surprise. Depuis la loi énergie-climat de 2019, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Dans ce contexte, dire adieu au charbon était inévitable. EDF précise d’ailleurs qu’il s’agit d’une démarche conforme à cette loi, et affirme qu’un accompagnement personnalisé sera proposé aux salariés concernés par la fermeture.
Pourquoi EDF abandonne-t-il le projet Ecocombust ?
Avant de choisir l’option nucléaire, EDF avait envisagé de transformer la centrale en une installation fonctionnant à la biomasse. Ce projet, baptisé Ecocombust, visait à recycler la centrale dans une optique plus verte. Mais en septembre 2024, le groupe a jeté l’éponge. Motif invoqué : les conditions techniques et économiques ne permettaient pas de concrétiser le projet. Trop complexe, trop coûteux ? En tout cas, pas assez solide pour aller jusqu’au bout.
C’est dans ce contexte que la création d’une usine de tuyauteries nucléaires est apparue comme une solution plus viable, à la fois industrielle et stratégique.
Que disent les syndicats ?
Tout le monde n’est pas du même avis. La FNME-CGT, syndicat de l’énergie, ne mâche pas ses mots. Pour eux, cette transition est un coup dur pour les salariés et les territoires concernés. Ils dénoncent un manque de perspectives locales claires pour les travailleurs, et parlent d’ »avenir brisé » pour plusieurs dizaines de familles.
La critique ne s’arrête pas là. Selon la CGT, EDF fait une erreur stratégique en fermant une centrale pilotable – c’est-à-dire capable de produire de l’électricité de manière flexible selon les besoins. Ce type d’installation est précieux pour sécuriser l’approvisionnement, surtout dans l’Ouest, une région déjà marquée par de fréquentes coupures d’électricité. Pour le syndicat, la situation pourrait donc empirer.
En synthèse, que faut-il retenir ?
EDF tourne définitivement la page du charbon à Cordemais, en ligne avec la politique climatique française. Si le projet Ecocombust a été abandonné, c’est finalement une usine liée au nucléaire qui va prendre le relais. De quoi créer des emplois, certes, mais pas sans tensions sociales. Entre enjeux écologiques, défis économiques et craintes syndicales, la mutation du site de Cordemais illustre bien la complexité de la transition énergétique.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.