On le sait, une panne électrique majeure comme celle du 28 avril dernier n’est jamais anodine. Madrid et Lisbonne ont donc décidé de taper du poing sur la table en appelant la Commission européenne à agir rapidement pour renforcer les interconnexions électriques entre la péninsule ibérique et la France.
Pourquoi cette demande d’urgence ?
La ministre espagnole de l’Écologie, Sara Aagesen, et son homologue portugaise, Maria da Graça Carvalho, ont adressé une lettre commune au commissaire européen à l’Énergie, Dan Jorgensen, soulignant qu’une « nouvelle impulsion politique » est absolument nécessaire. En fait, cette panne massive du 28 avril a montré clairement les limites des infrastructures actuelles.
Pour simplifier, la péninsule ibérique est encore isolée sur le plan énergétique. Actuellement, les connexions entre la France et l’Espagne ne permettent de transporter qu’environ 2,8 gigawatts (GW). Même si cette capacité devrait atteindre 5 GW d’ici 2028, Madrid et Lisbonne jugent que c’est loin d’être suffisant.
Quels sont les principaux défis ?
Les ministres ibériques l’admettent : malgré quelques avancées ces dernières années, les défis restent importants. Pour vraiment intégrer l’Espagne et le Portugal au réseau électrique européen, il faut une mobilisation politique forte et des investissements conséquents. Le manque d’interconnexions entraîne régulièrement des situations critiques, voire des coupures majeures, impactant toute la péninsule.
Par ailleurs, on constate un certain blocage côté français. D’après des sources gouvernementales, Lisbonne et Madrid reprochent régulièrement à la France de ralentir les projets d’interconnexions. D’ailleurs, un courrier sera bientôt adressé à Marc Ferracci, ministre français de l’Industrie, pour relancer ce dossier.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Face aux sénateurs espagnols, Sara Aagesen a réaffirmé que son gouvernement était pleinement mobilisé. « Nous travaillons intensément pour identifier les causes de cette panne », a-t-elle précisé, tout en prévenant que l’analyse complète pourrait être longue, vu la complexité de la situation.
De son côté, l’Association des entreprises électriques espagnoles (Aelec) alerte sur un point important : plusieurs jours avant la panne géante, des variations importantes de tension électrique avaient déjà été observées. Pourtant, ces signaux d’alerte, ayant même entraîné l’arrêt temporaire de certaines centrales électriques et du trafic ferroviaire, n’ont pas été suffisamment considérés par les gestionnaires européens (Entso-E).
En synthèse, que retenir ?
Il faut bien avouer que cette crise a révélé des failles majeures dans l’infrastructure électrique entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe. La demande urgente de Madrid et Lisbonne à Bruxelles vise à éviter de futures coupures dramatiques. Mais la route sera longue, surtout si la France ne montre pas davantage de volonté politique pour accélérer les projets.
La question reste donc entière : l’Europe saura-t-elle réagir suffisamment vite ?

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.
On le sait, une panne électrique majeure comme celle du 28 avril dernier n’est jamais anodine. Madrid et Lisbonne ont donc décidé de taper du poing sur la table en appelant la Commission européenne à agir rapidement pour renforcer les interconnexions électriques entre la péninsule ibérique et la France.
Pourquoi cette demande d’urgence ?
La ministre espagnole de l’Écologie, Sara Aagesen, et son homologue portugaise, Maria da Graça Carvalho, ont adressé une lettre commune au commissaire européen à l’Énergie, Dan Jorgensen, soulignant qu’une « nouvelle impulsion politique » est absolument nécessaire. En fait, cette panne massive du 28 avril a montré clairement les limites des infrastructures actuelles.
Pour simplifier, la péninsule ibérique est encore isolée sur le plan énergétique. Actuellement, les connexions entre la France et l’Espagne ne permettent de transporter qu’environ 2,8 gigawatts (GW). Même si cette capacité devrait atteindre 5 GW d’ici 2028, Madrid et Lisbonne jugent que c’est loin d’être suffisant.
Quels sont les principaux défis ?
Les ministres ibériques l’admettent : malgré quelques avancées ces dernières années, les défis restent importants. Pour vraiment intégrer l’Espagne et le Portugal au réseau électrique européen, il faut une mobilisation politique forte et des investissements conséquents. Le manque d’interconnexions entraîne régulièrement des situations critiques, voire des coupures majeures, impactant toute la péninsule.
Par ailleurs, on constate un certain blocage côté français. D’après des sources gouvernementales, Lisbonne et Madrid reprochent régulièrement à la France de ralentir les projets d’interconnexions. D’ailleurs, un courrier sera bientôt adressé à Marc Ferracci, ministre français de l’Industrie, pour relancer ce dossier.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Face aux sénateurs espagnols, Sara Aagesen a réaffirmé que son gouvernement était pleinement mobilisé. « Nous travaillons intensément pour identifier les causes de cette panne », a-t-elle précisé, tout en prévenant que l’analyse complète pourrait être longue, vu la complexité de la situation.
De son côté, l’Association des entreprises électriques espagnoles (Aelec) alerte sur un point important : plusieurs jours avant la panne géante, des variations importantes de tension électrique avaient déjà été observées. Pourtant, ces signaux d’alerte, ayant même entraîné l’arrêt temporaire de certaines centrales électriques et du trafic ferroviaire, n’ont pas été suffisamment considérés par les gestionnaires européens (Entso-E).
En synthèse, que retenir ?
Il faut bien avouer que cette crise a révélé des failles majeures dans l’infrastructure électrique entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe. La demande urgente de Madrid et Lisbonne à Bruxelles vise à éviter de futures coupures dramatiques. Mais la route sera longue, surtout si la France ne montre pas davantage de volonté politique pour accélérer les projets.
La question reste donc entière : l’Europe saura-t-elle réagir suffisamment vite ?

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.