Le Parlement a officiellement donné son accord à Bernard Fontana pour prendre la direction d’EDF. Mais qui est-il exactement, et pourquoi cette nomination fait-elle autant parler ? On vous explique tout en détail.
Qui est Bernard Fontana et pourquoi lui ?
Bernard Fontana, 64 ans, dirigeait depuis septembre 2015 Framatome, une filiale stratégique d’EDF spécialisée dans les équipements nucléaires et le combustible. Autrement dit, c’est quelqu’un qui connaît très bien le secteur du nucléaire français. Sa nomination pour remplacer Luc Rémont était attendue, d’autant plus que c’est l’Élysée qui a directement proposé sa candidature.
Comment s’est déroulé le vote au Parlement ?
Les députés et sénateurs ont validé cette décision mercredi, mais le résultat a été serré : 55 voix pour et 40 contre. On note quelques divisions politiques : La France insoumise s’est clairement opposée, tandis que les socialistes et le Rassemblement national ont voté en faveur. Le Sénat a été particulièrement divisé : la majorité de droite et centriste a majoritairement rejeté la candidature avec seulement 14 voix pour et 28 contre.
Pourtant, malgré ces résistances, Bernard Fontana a passé sans encombre ce test parlementaire. Il aurait fallu au moins trois cinquièmes des voix contre pour empêcher sa nomination, ce qui n’a pas été atteint.
Quels défis attendent Bernard Fontana chez EDF ?
Bernard Fontana arrive chez EDF à une période particulièrement sensible. Son prédécesseur, Luc Rémont, avait été écarté après seulement deux ans à la tête du géant de l’énergie. Le chantier qui l’attend est énorme : relancer efficacement le programme nucléaire français et gérer des tensions croissantes entre EDF et l’État, notamment sur le financement des nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 et le tarif de l’électricité pour les industriels.
Lors de son audition devant le Parlement, Fontana s’est montré déterminé à résoudre ces tensions. Il affirme connaître parfaitement les défis de compétitivité que rencontrent les industriels français : « J’aime l’industrie », a-t-il déclaré, promettant de vite trouver des solutions pour signer des contrats avantageux avec ces acteurs clés du secteur industriel.
En synthèse, que retenir de cette nomination ?
Bernard Fontana prend donc les rênes d’EDF avec un objectif précis : accélérer le grand chantier nucléaire français tout en équilibrant les relations tendues entre l’État et l’entreprise publique. Va-t-il réussir là où son prédécesseur a rencontré des difficultés ? On peut dire que le défi est de taille, mais il faut bien avouer que son expérience chez Framatome semble être un atout majeur pour réussir cette mission délicate.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
Growth Marketing Manager pour Collectif Énergie, je suis devenu expert pour retrouver les pages perdues dans l’Internet et leur redonner vie grâce à mes connaissances approfondies dans Lost et The Walking Dead. Avec moi, tous les contenus affrontent Google sans crainte.
Le Parlement a officiellement donné son accord à Bernard Fontana pour prendre la direction d’EDF. Mais qui est-il exactement, et pourquoi cette nomination fait-elle autant parler ? On vous explique tout en détail.
Qui est Bernard Fontana et pourquoi lui ?
Bernard Fontana, 64 ans, dirigeait depuis septembre 2015 Framatome, une filiale stratégique d’EDF spécialisée dans les équipements nucléaires et le combustible. Autrement dit, c’est quelqu’un qui connaît très bien le secteur du nucléaire français. Sa nomination pour remplacer Luc Rémont était attendue, d’autant plus que c’est l’Élysée qui a directement proposé sa candidature.
Comment s’est déroulé le vote au Parlement ?
Les députés et sénateurs ont validé cette décision mercredi, mais le résultat a été serré : 55 voix pour et 40 contre. On note quelques divisions politiques : La France insoumise s’est clairement opposée, tandis que les socialistes et le Rassemblement national ont voté en faveur. Le Sénat a été particulièrement divisé : la majorité de droite et centriste a majoritairement rejeté la candidature avec seulement 14 voix pour et 28 contre.
Pourtant, malgré ces résistances, Bernard Fontana a passé sans encombre ce test parlementaire. Il aurait fallu au moins trois cinquièmes des voix contre pour empêcher sa nomination, ce qui n’a pas été atteint.
Quels défis attendent Bernard Fontana chez EDF ?
Bernard Fontana arrive chez EDF à une période particulièrement sensible. Son prédécesseur, Luc Rémont, avait été écarté après seulement deux ans à la tête du géant de l’énergie. Le chantier qui l’attend est énorme : relancer efficacement le programme nucléaire français et gérer des tensions croissantes entre EDF et l’État, notamment sur le financement des nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 et le tarif de l’électricité pour les industriels.
Lors de son audition devant le Parlement, Fontana s’est montré déterminé à résoudre ces tensions. Il affirme connaître parfaitement les défis de compétitivité que rencontrent les industriels français : « J’aime l’industrie », a-t-il déclaré, promettant de vite trouver des solutions pour signer des contrats avantageux avec ces acteurs clés du secteur industriel.
En synthèse, que retenir de cette nomination ?
Bernard Fontana prend donc les rênes d’EDF avec un objectif précis : accélérer le grand chantier nucléaire français tout en équilibrant les relations tendues entre l’État et l’entreprise publique. Va-t-il réussir là où son prédécesseur a rencontré des difficultés ? On peut dire que le défi est de taille, mais il faut bien avouer que son expérience chez Framatome semble être un atout majeur pour réussir cette mission délicate.

Article rédigé par Guillaume Sagliet
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